Description
Il est maudit : chaque femme qu’il touche, il l’oublie.
Elle est la seule qu’il veut graver dans sa mémoire.
George
On dit que je suis un monstre. Une malédiction.
Que je collectionne les femmes comme certains collectionnent les livres rares—les enfermant entre les pages de ma mémoire jusqu’à ce que l’encre s’efface et qu’il ne reste que l’odeur du regret.
Mais ce soir, la Villa Diodati s’agite. La tempête monte du lac, le tonnerre fait vibrer les vitres, et je sens l’ancienne magie courir dans mes veines. Elle a faim. Moi aussi.
Puis elle entre.
Mira Hartley. Robe noire, bouche rouge, regard qui dit qu’elle a survécu à pire que moi. Elle ne tremble pas. Elle ne joue pas les proies. Elle est venue pour me défier.
Et moi ?
Je veux goûter ses secrets. Arracher chaque mensonge avec mes dents. Me souvenir d’elle, même si ça me détruit.
Mira
L’invitation disait : “costume facultatif.”
Je suis arrivée en noir, masque hors de prix vissé sur le visage, comme une déclaration de guerre. Genève adore son théâtre, mais cette maison… cette maison respire l’ombre et les fantômes.
Et lui. Byron. L’hôte. La légende. Le genre de beauté qui fait mal, qu’on ne devrait pas regarder trop longtemps. Ses yeux me déshabillent, me jugent, me promettent l’enfer.
Je devrais avoir peur. Je devrais fuir. Mais je veux voir ce qui se passe s’il me rattrape.
Peut-on aimer un monstre… et survivre ?
À Halloween, la vérité vous libère… ou elle vous condamne.
La Villa ne se soucie pas de qui vous aimez.
Elle ne veut savoir qu’une chose : qu’est-ce que vous cachez ?